Fly me to the moon : Voyage à Toulouse

Et si même le voyage est un voyage heureux, le pilote qui navigue quelque part, sur son tronçon de ligne, n'assiste pas à un simple spectacle. Ces couleurs de la terre et du ciel, ces traces de vent sur la mer, ces nuages dorés du crépuscule, il ne les admire point, mais les médite.

Antoine de Saint-Exupéry

Ces quelques mots du grand écrivain et aviateur français résument bien le rêve des hommes qu’a toujours été le désir de s’élever dans le ciel, de voler.

Et c’est justement cette fascinante aventure humaine que Monsieur Chapin, Monsieur Bascou et Madame Gebauer-Coduys ont voulu faire partager aux élèves.

Cette aventure avait commencé pour les germanistes de 1ère par un concours d’idées lancé par le Goethe Institut. Après avoir découvert des entreprises allemandes et franco-allemandes, ils ont inventé une cabine insonorisée pour les avions Airbus à destination des familles voyageant avec de jeunes enfants et ont remporté la deuxième place au niveau national.

   

 

C’est par un voyage sur la terre de l’aviation que cette idée s’est concrétisée et ils ont transmis cette passion aux élèves de 5ème  lors de la découverte de l’usine Airbus. Quelle plongée derrière les coulisses de ce constructeur d’avions européen. Nos jeunes aventuriers ont pu approfondir leurs connaissances aéronautiques au Musée Aéroscopia où ils ont pu monter à bord du gigantesque A 380 ou encore du mythique Concorde et s’initier aux métiers en lien avec ce secteur. Cette découverte aurait été incomplète sans une initiation dans l’histoire de l’aviation au Musée l’Envol des Pionniers qui relate la trajectoire de l’Aérospostale et des pionniers à l’instar de Pierre-Georges Latécoère, Jean Mermoz et Antoine de Saint-Exupéry bien entendu.

Le voyage n’aurait pas été complet sans une visite guidée de la très belle ville rose, une croisière sur la Garonne, le Canal de Brienne et des veillées mimes, chants ou encore Loups Garous. C’est finalement à la Cité de l’Espace que les élèves ont pu se confronter à l’épopée de l’exploration spatiale et saisir les enjeux de l’aérospatial aux niveaux écologique et géopolitique. Les plus intrépides ont même participé à une mission immersive de l’ESA menée virtuellement par Thomas Pesquet et ressentant une pression de 2 G tout comme les astronautes lors du décollage.

C’est les yeux pleins d’étoiles que nos voyageurs sont rentrés de leur voyage scolaire.